Tal ha sido el eco de esta noticia que ha llegado hasta los periódicos
franceses, yo como profesor particular de francés en Zaragoza he aprovechado
para leer el articulo en clase de francés con mis alumnos.
Lo comparto con vosotros también para que practiquéis. Este tipo de
artículos de actualidad vienen muy bien porque son cortitos y no son pesados de
leer, al ser de actualidad son incluso interesantes y veis mucho vocabulario,
sobre todo como lo veis dentro de un contexto es mas fácil de aprender y
recordar.
Des centaines de curieux se sont déplacés samedi dans la petite ville
espagnole de Borja (nord-est) pour admirer le portrait du Christ récemment
défiguré par une octogénaire qui, en voulant le restaurer, a déclenché
l'hilarité chez les internautes du monde entier.
"La peinture précédente était aussi très jolie, mais celle-là je l'aime
bien", a confié une femme venue spécialement pour l'occasion et interrogée
à la télévision publique, dont les images montraient une longue file d'attente
pour s'approcher de l'oeuvre, peinte sur une colonne de l'église et désormais
protégée par un cordon de sécurité.
"La dame aurait pu se décider à le faire avant!", s'amusait une
autre, soulignant que la commune, qui organisait samedi sa fête patronale,
"va devenir célèbre" grâce à elle.
Micro à la main, l'un des organisateurs de la fête a d'ailleurs tenu, devant
le public, à "soutenir celle qui a fait que notre ville soit connue
partout dans le monde".
Cecilia
Gimenez a provoqué la consternation des protecteurs du patrimoine et l'hilarité
chez les internautes du monde entier par son travail très personnel.
La chevelure
aux allures de pelage de singe, la bouche effacée et le nez maladroitement
stylisé nés sous son pinceau n'ont plus rien à voir avec l'original: un
"Ecce Homo" aux traits fins coiffé d'une couronne d'épines peint par
un artiste local, Elias Garcia Martinez.
L'oeuvre,
réalisée dans les années 1910, n'était pas classée.
Sur
Internet, le travail de "restauration" de l'octogénaire a inspiré
nombre de commentaires et de versions détournées, montrant par exemple les
visages du roi Juan Carlos ou du chef du gouvernement Mariano Rajoy sous la
chevelure ébouriffée de la nouvelle version.
Samedi,
quelque 18.000 personnes avaient signé une pétition contre le projet de la
ville de restaurer la peinture dans sa version d'origine, une équipe de
professionnels étant attendue lundi pour évaluer ce qu'il est possible de
faire.
L'intervention
de l'artiste en herbe "est un reflet intelligent de la situation politique
et sociale de notre temps", assure la pétition, mise en ligne sur le site
www.change.org, y voyant "une critique subtile des théories créationnistes
de l'Eglise" et comparant son style à ceux de Goya, Munch ou Modigliani.